Il y a des choix dans la vie pas toujours évidente à faire. Par exemple entre la pulsion et le rationnel. Le cœur bat souvent pour ce premier quand le second fait travailler nos cellules grises. Dans notre cas, la pulsion, c’était de continuer notre idée de travailler coute que coute dans les fermes, quitte à rentrer par la petite porte en France faute de moyens financiers. Pour la partie rationnelle, c’était de choisir un travail plus classique et moins excitant, mais qui nous donnera par la suite l’opportunité de continuer notre périple. Bienvenue dans le retour à la réalité !
Cela fait maintenant plus d’un mois que je n’ai pas donné signe de vie. Pas d’inquiétude, je ne cherche pas à déclencher l’alerte enlèvement (quoique, ça pourra payer mon billet retour ^^), non simplement le temps me manque beaucoup et pour ne rien vous cacher, quand celui-ci ne me fait pas défaut, c’est l’envie qui n’est pas au rendez-vous. Je ne suis pas malheureux, loin de là. Simplement je suis de retour à la réalité : il faut travailler dur pour gagner de l’argent et pouvoir profiter. Après une belle aventure humaine à la ferme, mon compte en banque était lui toujours dans le rouge. Partir un an en totale indépendance c’est un beau projet sur le papier, mais encore faut-il les moyens de le concrétiser. Or, après deux mois de dépenses et 1 semaine de très faible revenu… le compte n’y était pas ! Il nous faillait donc gagner de l’argent !
On dit toujours qu’il faut se faire un bon réseau pour saisir les meilleures opportunités, je ne peux qu’approuver. Très faible pour le moment, ce réseau constitué essentiellement de Français croisé en route nous a autorisé le droit de croire en notre étoile. Rencontré précédemment sur Lorne, ce duo d’aventurier français (un peu le même duo que Greg et moi avec les muscles en plus…) qui travaillait dans la restauration, nous a envoyé un petit mail. Un mail pour nous dire qu’il allait quitter leur boulot pour partir 3 semaines en Nouvelle-Zélande et qu’il y aurait peut être de la place pour nous. Voilà notre chance, à nous de la saisir : Direction Lorne et Andrew Chicken Joint !
Retour à la réalité, car nous passons de notre petit nid douillet et de notre projet de ferme à une tout autre réalité : bosser en restauration !
Après un entretien (interview en Australie) succinct avec un homme longiligne et frêle aux rides qui lui donne l’impression d’un ancien mafieux maintenant à la retraite, nous apprenons que nous commençons le lendemain. Cet homme, c’est le propriétaire et boss du fast food qui porte son nom : « Andrew ». Ce Grec né à Mykonos et arrivé en Australie à l’âge de 12 ans nous parle pendant cette interview d’une histoire des 40 premières heures (nous apprendrons plus tard que celles-ci nous serons seulement payées si nous restons jusqu’en avril), et du fait que même si notre niveau d’anglais n’est pas suffisant pour aller au front (devant pour parler au client), nous serons capables de gérer en cuisine et que nous allons apprendre énormément de choses. Le salaire (17$ de l’heure) et le nombre d’heures promis (Minimun 45h- Maxi 70h par semaine) suffisent à nous convaincre.
Plus d’un mois après avoir commencé, la réalité c’est que ce travail est très dur physiquement et surtout mentalement. Le stress est omniprésent, le mot quickly et faster notre meilleur ami. Ce qui peut aussi expliquer le départ de Greg après deux semaines des travaux (les raisons de son départ lui appartiennent et seront peut être expliqué dans son prochain article), mais qui vient aujourd’hui de rebondir en trouvant du travail dans un hôtel à Lorne.
Heureusement de mon côté ce qui m’a permis de tenir le coup se tient en deux raisons :
Cela m’aura donné l’occasion d’ajouter quelques cordes à mon maigre arc de compétences :
Tout ça en apprenant en anglais svp ! Bon, ce n’est pas pour ça que les mistakes (erreurs) ont disparu de mon quotidien, mais c’est déjà plaisant de pouvoir bosser de façon plus autonome !
Pour la partie anglais, si je me suis enrichi d’un vocabulaire technique, je me rends compte que je ne progresse pas trop sur la partie expression orale, car je n’ai pas l’occasion de beaucoup m’exprimer en anglais, surtout que la plupart des Backapckers sont français à Lorne. Mais j’aurais encore du temps pour me concentrer sur cet objectif après.
La suite ? Next adventure, essayer de tenir le coup jusque fin janvier ou fin févier et avoir assez d’argent pour revenir dans la partie liberté de mon voyage. Ce n’est pas une mince affaire, car les grandes vacances commencent la semaine prochaine en Australie… Il y aura donc du busy, du full, du quickly and faster, everytime, everyday, everywhere !
Entre temps j’aurais quelques focus à faire sur mon blog. Mes uniques collègues indiens, mes premiers pas de surf, le temps pas toujours très australien à Lorne, les amis backpackers (principalement français, mais aussi allemand) qui nous accompagnent et les retrouvailles avec ma famille qui viendra fêter Nöel à mes côtés sur Lorne !
So, i hope to have a little bit time for you write.
Je suis conscient que ce n’est pas la partie la plus sexy de mon blog, mais une fois que j’aurais terminé ce retour vital à la réalité, attendez-vous à plus de news et d’articles à lire. En attendant bonne fête de fin d’année à tous. Enjoys life and see you the next year !
Cela fait maintenant plus d’un mois que je n’ai pas donné signe de vie. Pas d’inquiétude, je ne cherche pas à déclencher l’alerte enlèvement (quoique, ça pourra payer mon billet retour ^^), non simplement le temps me manque beaucoup et pour ne rien vous cacher, quand celui-ci ne me fait pas défaut, c’est l’envie qui n’est pas au rendez-vous. Je ne suis pas malheureux, loin de là. Simplement je suis de retour à la réalité : il faut travailler dur pour gagner de l’argent et pouvoir profiter. Après une belle aventure humaine à la ferme, mon compte en banque était lui toujours dans le rouge. Partir un an en totale indépendance c’est un beau projet sur le papier, mais encore faut-il les moyens de le concrétiser. Or, après deux mois de dépenses et 1 semaine de très faible revenu… le compte n’y était pas ! Il nous faillait donc gagner de l’argent !
On dit toujours qu’il faut se faire un bon réseau pour saisir les meilleures opportunités, je ne peux qu’approuver. Très faible pour le moment, ce réseau constitué essentiellement de Français croisé en route nous a autorisé le droit de croire en notre étoile. Rencontré précédemment sur Lorne, ce duo d’aventurier français (un peu le même duo que Greg et moi avec les muscles en plus…) qui travaillait dans la restauration, nous a envoyé un petit mail. Un mail pour nous dire qu’il allait quitter leur boulot pour partir 3 semaines en Nouvelle-Zélande et qu’il y aurait peut être de la place pour nous. Voilà notre chance, à nous de la saisir : Direction Lorne et Andrew Chicken Joint !
Retour à la réalité, car nous passons de notre petit nid douillet et de notre projet de ferme à une tout autre réalité : bosser en restauration !
Après un entretien (interview en Australie) succinct avec un homme longiligne et frêle aux rides qui lui donne l’impression d’un ancien mafieux maintenant à la retraite, nous apprenons que nous commençons le lendemain. Cet homme, c’est le propriétaire et boss du fast food qui porte son nom : « Andrew ». Ce Grec né à Mykonos et arrivé en Australie à l’âge de 12 ans nous parle pendant cette interview d’une histoire des 40 premières heures (nous apprendrons plus tard que celles-ci nous serons seulement payées si nous restons jusqu’en avril), et du fait que même si notre niveau d’anglais n’est pas suffisant pour aller au front (devant pour parler au client), nous serons capables de gérer en cuisine et que nous allons apprendre énormément de choses. Le salaire (17$ de l’heure) et le nombre d’heures promis (Minimun 45h- Maxi 70h par semaine) suffisent à nous convaincre.
Plus d’un mois après avoir commencé, la réalité c’est que ce travail est très dur physiquement et surtout mentalement. Le stress est omniprésent, le mot quickly et faster notre meilleur ami. Ce qui peut aussi expliquer le départ de Greg après deux semaines des travaux (les raisons de son départ lui appartiennent et seront peut être expliqué dans son prochain article), mais qui vient aujourd’hui de rebondir en trouvant du travail dans un hôtel à Lorne.
Heureusement de mon côté ce qui m’a permis de tenir le coup se tient en deux raisons :
- L’argent qui rentre et mon compte en banque, qui de semaine en semaine vire au vert
- Mes collègues indiens (Push, Kapil, Salga, Fayssal) de travail, des personnes en or quasi insubmersible à la pression, capable de vous botter le cul pour vous transcender, comme de vous réconforter où de vous faire sourire dans les moments les plus difficiles.
Cela m’aura donné l’occasion d’ajouter quelques cordes à mon maigre arc de compétences :
- les Pizzaiolos n’ont plus aucun secret pour moi, attendez-vous à des pizzas maison à mon retour.
- Je prépare des burgers doublement plus grands qu’à McDo, je sais casser du poulet dans tous les sens.
- Je peux utiliser un diswasher et laver à toute vitesse (quand c’est possible de façon clean J), et vous faire toute sorte de cuisson!
Tout ça en apprenant en anglais svp ! Bon, ce n’est pas pour ça que les mistakes (erreurs) ont disparu de mon quotidien, mais c’est déjà plaisant de pouvoir bosser de façon plus autonome !
Pour la partie anglais, si je me suis enrichi d’un vocabulaire technique, je me rends compte que je ne progresse pas trop sur la partie expression orale, car je n’ai pas l’occasion de beaucoup m’exprimer en anglais, surtout que la plupart des Backapckers sont français à Lorne. Mais j’aurais encore du temps pour me concentrer sur cet objectif après.
La suite ? Next adventure, essayer de tenir le coup jusque fin janvier ou fin févier et avoir assez d’argent pour revenir dans la partie liberté de mon voyage. Ce n’est pas une mince affaire, car les grandes vacances commencent la semaine prochaine en Australie… Il y aura donc du busy, du full, du quickly and faster, everytime, everyday, everywhere !
Entre temps j’aurais quelques focus à faire sur mon blog. Mes uniques collègues indiens, mes premiers pas de surf, le temps pas toujours très australien à Lorne, les amis backpackers (principalement français, mais aussi allemand) qui nous accompagnent et les retrouvailles avec ma famille qui viendra fêter Nöel à mes côtés sur Lorne !
So, i hope to have a little bit time for you write.
Je suis conscient que ce n’est pas la partie la plus sexy de mon blog, mais une fois que j’aurais terminé ce retour vital à la réalité, attendez-vous à plus de news et d’articles à lire. En attendant bonne fête de fin d’année à tous. Enjoys life and see you the next year !