Pendant les deux mois qui ont suivi le départ de mon ancien acolyte, j’ai pu compter sur la présence de deux français expérimentés par le voyage, maintenant devenus mes amis. Après plus d’un an en Australie où ils ont parcouru beaucoup de chemins et traversé de nombreux obstacles, leur aventure vient de se terminer. Une expérience marquante avec deux baroudeurs pas comme les autres !
Vincent et Pierre, Pierre et Vincent… deux noms communs pour deux personnes hors normes ! La vie est faite de paradoxe, et ces deux baroudeurs sont pleins de paradoxes qui en font des personnes attachantes et inoubliables.
D’un coté, Vincent le normand, physique frêle, mais affuté, qui cache derrière ses bientôt 30 ans une légère calvitie qui l’obnubile au plus haut point Comme si, celle-ci représentait le personnage. Un mec joyeux, attachant, logique et passionné qui croque la vie à pleine dent, mais aussi par moment vulnérable, volatile et incertain.
De l’autre nous avons le normand exilé à Paris. L’élancé, le mystérieux et le taiseux Pierre. Derrière un physique qui pourrait faire rougir certains mannequins, il laisse entrevoir un cœur…de pierre. Une physionomie pour un homme qui aime être dans l’apparence. Pourtant, quand on connaît le personnage on s’y attache et on découvre que la barrière cache un ami fidèle, honnête et quelques peu malicieux.
Nous sommes donc en la présence deux contraires, rassemblés par un même désir : « l’envie de voyager et de découvrir autre chose ». Pour l’un (Vincent) c’est plutôt pour se défaire des responsabilités qu’il a pu avoir en France et pour l’autre (Pierre), c’est l’occasion d’améliorer son anglais et faire du sport !
Ils sont partis avec un projet bien fixe en tête : « Nous avions prévu de rester 6 mois à Perth, commencer en coloc, gagner de l’argent pour tout le reste du trip, partir voyager autour de l’Australie et rentrer en France par la suite », comme beaucoup lors d’un voyage aussi long, les projets évoluent en fonction de ce que l’on vie : « le résultat entre le prévu et le réalisé est bien différent (…) Les projets changent constamment en Australie(…)le choix du van fut plus judicieux pour économiser de l’argent pour la suite du voyage». Résultat : un an à vivre avec leur fidèle « Gonzo », surnom de leur Van. Seulement 3 mois à Perth, avant de partir sur les routes du road trip australien et de faire tout le tour de ce continent. Petit détour par la Nouvelle-Zélande et visite de la Tasmanie. Entre temps j’ai fait leur rencontre à Lorne où nous avons travaillés ensemble.
En apercevant ces deux gaillards qui avaient déjà fait une bonne partie du périple, je m’étais imaginé autre chose dans leur attitude. De l’euphorie, de la joie, des souvenirs plein la tête et une envie incommensurable d’en parler tous les jours et de montrer le chemin parcouru. Un peu déçu au départ par une attitude calme et non démonstrative qui me semblait montrer un certain ennui, j’ai vite compris que je me trompais. Ces deux camarades calment, ne sont tous simplement pas là pour dire « moi j’ai fait », mais « moi j’écoute et j’offre à celui qui sera vraiment intéressé par ce que l’on a fait ». Un mélange de modestie et de calme qui m’ont déconcerté à mon départ : On t-il vraiment aimer leur road trip ?
La réponse est catégorique des deux cotés : Vincent : « j’ai vécu une superbe expérience, vécu des moments excellents, rencontré toutes sortes de personnes, vue des choses exceptionnelles, des paysages de malade… », Pierre en garde lui-même des souvenirs précis : « La nage avec les Requins-baleines à Coral Bay, la croisière sur la grande barrière de corail, la vie sauvage en général, pour moi l’Australie c’est presque comme un Zoo grandeur nature !! Je retiendrais aussi le côté humain et les rencontres que nous avons pu faire pendant ces 15 mois … ».
Un an en van dans des endroits déserts, où il faut savoir affronter n’importe quel obstacle, on se dit ça ne doit pas être simple tous les jours. Seulement vous avez à faire à des as du système D, qui trouveront toujours une solution à un problème : une paire de tong cassée ? Pas de souci Vincent est là pour vous la réparer avec une ouverture de paquet de pain de mie… Pas assez d’argent pour payer les machines à laver ? Pierre sera là pour vous déverrouiller la machine à laver gratuitement, simplement avec 3 cotons-tiges !
Un sens de la logique et de l’aventure qui permet d’affronter les contraintes du quotidien :
Des contraintes qui viennent représenter un quotidien qui peut s’avérer quelques fois long et ennuyeux. C’est la routine à l’Australienne. Ils ont utilisé celle-ci pour encore mieux apprécier les moments plus rares et originaux : « Du voilier avec des Australiens autour des plus belles iles d’Australie, les Whitsunday » ou la rencontre d’animaux de toutes sorte : « les requins-baleines, les kangourous, les tortues, les chiens, les chameaux, les fourmis, les mouettes, les emus, les lézards ou encore les vaches ». Toutes ces belles choses vécues pendant un an, ils l’ont fait avec une seule idée en tête « ne jamais regretter ! ». De sorte que le traditionnel moment de blues après un an en Australie n’arrive pas. Parce que pour Pierre l'introverti, le seul manque « c’est de ne pas avoir fait assez de sport » et parce que pour son acolyte, l’optimisme fait partie de sa nature : « les plus gros moments de blues n’ont pas été pour toutes les péripéties qui nous sommes arrivés pendant 15 mois », les moments de blues sont réservés à l’Australie « J’ai eu le blues en quittant les diverses personnes rencontrées. Se dire, tiens encore une page qui se tourne, putain de shit on a vécu des bons moments ensemble, j’espère que je ne les oublierais pas».
Non pas de regret pour ces aventuriers prêt à aller au combat tous les jours comme il le faisait vaillamment lors de notre boulot en restauration. Aujourd’hui une autre bataille est pas des moindre les attends : le retour ! Pour Pierre ça devrait le faire « Content de retrouver la France et ma routine, mais je serais sans doute nostalgique de certains moments en Australie une fois de retour en France ». Pour Vincent c'est nettement moins sur : «le retour à la réalité risque d’être peut-être un peu difficile… ».
Pour le meilleur et pour le pire ils auront vécu cette expérience ensemble qui restera gravé en eux. A eux de s'en servir ! Une nouvelle aventure commence.
Vincent et Pierre, Pierre et Vincent… deux noms communs pour deux personnes hors normes ! La vie est faite de paradoxe, et ces deux baroudeurs sont pleins de paradoxes qui en font des personnes attachantes et inoubliables.
D’un coté, Vincent le normand, physique frêle, mais affuté, qui cache derrière ses bientôt 30 ans une légère calvitie qui l’obnubile au plus haut point Comme si, celle-ci représentait le personnage. Un mec joyeux, attachant, logique et passionné qui croque la vie à pleine dent, mais aussi par moment vulnérable, volatile et incertain.
De l’autre nous avons le normand exilé à Paris. L’élancé, le mystérieux et le taiseux Pierre. Derrière un physique qui pourrait faire rougir certains mannequins, il laisse entrevoir un cœur…de pierre. Une physionomie pour un homme qui aime être dans l’apparence. Pourtant, quand on connaît le personnage on s’y attache et on découvre que la barrière cache un ami fidèle, honnête et quelques peu malicieux.
Nous sommes donc en la présence deux contraires, rassemblés par un même désir : « l’envie de voyager et de découvrir autre chose ». Pour l’un (Vincent) c’est plutôt pour se défaire des responsabilités qu’il a pu avoir en France et pour l’autre (Pierre), c’est l’occasion d’améliorer son anglais et faire du sport !
Ils sont partis avec un projet bien fixe en tête : « Nous avions prévu de rester 6 mois à Perth, commencer en coloc, gagner de l’argent pour tout le reste du trip, partir voyager autour de l’Australie et rentrer en France par la suite », comme beaucoup lors d’un voyage aussi long, les projets évoluent en fonction de ce que l’on vie : « le résultat entre le prévu et le réalisé est bien différent (…) Les projets changent constamment en Australie(…)le choix du van fut plus judicieux pour économiser de l’argent pour la suite du voyage». Résultat : un an à vivre avec leur fidèle « Gonzo », surnom de leur Van. Seulement 3 mois à Perth, avant de partir sur les routes du road trip australien et de faire tout le tour de ce continent. Petit détour par la Nouvelle-Zélande et visite de la Tasmanie. Entre temps j’ai fait leur rencontre à Lorne où nous avons travaillés ensemble.
En apercevant ces deux gaillards qui avaient déjà fait une bonne partie du périple, je m’étais imaginé autre chose dans leur attitude. De l’euphorie, de la joie, des souvenirs plein la tête et une envie incommensurable d’en parler tous les jours et de montrer le chemin parcouru. Un peu déçu au départ par une attitude calme et non démonstrative qui me semblait montrer un certain ennui, j’ai vite compris que je me trompais. Ces deux camarades calment, ne sont tous simplement pas là pour dire « moi j’ai fait », mais « moi j’écoute et j’offre à celui qui sera vraiment intéressé par ce que l’on a fait ». Un mélange de modestie et de calme qui m’ont déconcerté à mon départ : On t-il vraiment aimer leur road trip ?
La réponse est catégorique des deux cotés : Vincent : « j’ai vécu une superbe expérience, vécu des moments excellents, rencontré toutes sortes de personnes, vue des choses exceptionnelles, des paysages de malade… », Pierre en garde lui-même des souvenirs précis : « La nage avec les Requins-baleines à Coral Bay, la croisière sur la grande barrière de corail, la vie sauvage en général, pour moi l’Australie c’est presque comme un Zoo grandeur nature !! Je retiendrais aussi le côté humain et les rencontres que nous avons pu faire pendant ces 15 mois … ».
Un an en van dans des endroits déserts, où il faut savoir affronter n’importe quel obstacle, on se dit ça ne doit pas être simple tous les jours. Seulement vous avez à faire à des as du système D, qui trouveront toujours une solution à un problème : une paire de tong cassée ? Pas de souci Vincent est là pour vous la réparer avec une ouverture de paquet de pain de mie… Pas assez d’argent pour payer les machines à laver ? Pierre sera là pour vous déverrouiller la machine à laver gratuitement, simplement avec 3 cotons-tiges !
Un sens de la logique et de l’aventure qui permet d’affronter les contraintes du quotidien :
- Vivre exclusivement avec des douches froides.
- Dormir dans un lit de 60cm de large par 50cm de haut.
- Se nourrir du minimum syndical et apprendre à savoir qu’un plat de pâte avec du fromage est considéré comme un repas luxueux.
- Apprendre à apprécier boire de l’eau chaude.
- Accepter de ne pas se laver pendant plusieurs jours et apprendre à utiliser plusieurs fois les mêmes vêtements (même si pour eux ça n’était plus devenu une contrainteJ).
Des contraintes qui viennent représenter un quotidien qui peut s’avérer quelques fois long et ennuyeux. C’est la routine à l’Australienne. Ils ont utilisé celle-ci pour encore mieux apprécier les moments plus rares et originaux : « Du voilier avec des Australiens autour des plus belles iles d’Australie, les Whitsunday » ou la rencontre d’animaux de toutes sorte : « les requins-baleines, les kangourous, les tortues, les chiens, les chameaux, les fourmis, les mouettes, les emus, les lézards ou encore les vaches ». Toutes ces belles choses vécues pendant un an, ils l’ont fait avec une seule idée en tête « ne jamais regretter ! ». De sorte que le traditionnel moment de blues après un an en Australie n’arrive pas. Parce que pour Pierre l'introverti, le seul manque « c’est de ne pas avoir fait assez de sport » et parce que pour son acolyte, l’optimisme fait partie de sa nature : « les plus gros moments de blues n’ont pas été pour toutes les péripéties qui nous sommes arrivés pendant 15 mois », les moments de blues sont réservés à l’Australie « J’ai eu le blues en quittant les diverses personnes rencontrées. Se dire, tiens encore une page qui se tourne, putain de shit on a vécu des bons moments ensemble, j’espère que je ne les oublierais pas».
Non pas de regret pour ces aventuriers prêt à aller au combat tous les jours comme il le faisait vaillamment lors de notre boulot en restauration. Aujourd’hui une autre bataille est pas des moindre les attends : le retour ! Pour Pierre ça devrait le faire « Content de retrouver la France et ma routine, mais je serais sans doute nostalgique de certains moments en Australie une fois de retour en France ». Pour Vincent c'est nettement moins sur : «le retour à la réalité risque d’être peut-être un peu difficile… ».
Pour le meilleur et pour le pire ils auront vécu cette expérience ensemble qui restera gravé en eux. A eux de s'en servir ! Une nouvelle aventure commence.