Welcome in Australia après 24 heures d’avion. 24 heures sur les 8760 heures de notre périple « it’s nothing » !
Pourtant, cette journée m’aura paru interminable...
Arrivés à 7h heure de Sydney (décalage de 8h par rapport à la France).
Première impression : l’excitation ! Nous sommes de l’autre coté de la terre, est là un pays qui à lui seul représente 90% de l’Océanie nous attends. La fatigue est temporairement relayée au second plan, mes cinq sens sont en total éveil. Ce qui frappe à la sortie de l’avion c’est la population à forte consonance asiatique. En attendant le contrôle des passeports, je me demande si nous n’avons pas plutôt atterri à Singapour (je me rendrais compte plus tard que la population asiatique est fortement présente dans Sydney). L’accent marqué de notre premier interlocuteur australien me rappelle à la réalité : We are in Australia !
Come on ! Une fois armé de ma valise de 28 kilos, du sac à dos et d’un sac en bandoulière, au-delà de ne plus ressembler à grand-chose, je peux enfin aller sentir une première fois l’air australien. Heureuse surprise ; le temps est doux et le soleil éclaircit subtilement la ville. Premier grand panneau vert avec le nom de Sydney écrit en capitale. Jusque-là tout va bien… seulement une journée à mes côtés c’est rarement un long fleuve tranquille… Stop ce n’est pas non plus là mer à boire !
Mon sens de l’organisation qui me fait rarement défaut (hum hum hum), est déjà mis à rude épreuve. Pas de renseignement sur la navette qui doit nous conduire à l’auberge de jeunesse dans le centre de Sydney. Après une bonne dose de patience, les premiers coups de fil en anglais et quelques petites heures d’aller-retour, nous trouvons enfin notre chauffeur. Accompagnés d’un autre groupe de « Backpackers » (comme son nom l’indique en anglais, ce sont des personnes amenées de leur sac à dos qui bouge pour découvrir l’Australie), nous embarquons dans un énorme Van avec remorque pour nos bagages, un « engin » devant nous amener à notre auberge. Découverte de la conduite à gauche, des larges espaces entre les rues, des abondants passages piétons et « des montagnes russes » en voiture bien spécifique à la conduite très autoritaire de notre ami conducteur.
Après cette belle montée d’adrénaline, nous arrivons à notre auberge de jeunesse. Pour dormir ? Ah non il n’est que 11h ! Allez hurry up… speak english avec l’hôtesse d’accueil… rangement des bagages en attendant la clé de notre chambre et explications sur les formalités.
Avec ses bons conseils, nous décidons d’aller manger notre premier repas australien (loin de se douter que ce régime deviendrait quotidien) au Hungry Jack’s (Burger King, mais qui ne peut pas s’appeler de cette façon pour des questions de droit (un homme à ouvert un restaurant avec ce nom bien avant en Australie, ayant déposé cette marque, la société Burger King a du s’appeler Hungry Jack’s). Un bon petit menu à 10 $ dollars avec coca, frites et burger maison. Le porte-monnaie allégé mais le ventre bien rempli nous décidons de continuer sur notre lancée.
Go à l’organisme Visa First qui a mis en place notre packaging d’arrivée. Préparation mentale pour aborder les explications en anglais, résultats : 5 min pour faire comprendre que nous voulons des renseignements … Nous sommes dirigés vers un certain Joaquim… nous commençons par notre plus belle « hello » et lui nous réponds de son plus large sourire « bonjour » ! Nous soufflons : nous ne serons pas bilingue aujourd’hui. Jeune, dynamique et rassurant, Joaquim nous donne toutes les recettes pour réussir parfaitement. Banque, téléphone, adresse postale, boulots, petites astuces, le tout agrémenté de quelques pics d’humour pour assaisonner le tout. Avant de partir, nous faisons connaissance dans les locaux avec trois Français : un duo féminin et Loïc.
Entourés de nouveaux acolytes, nous allons à la banque faire les démarches pour l’ouverture de compte. Notre sens de l’orientation n’étant pas encore bien affuté dans cette gigantesque ville de Sydney le chemin nous prends 20 min au lieu de 10…
Une fois les formalités effectuées, retour à l’auberge de jeunesse. Remise des cartes de nos chambres, nous allons déposer nos bagages et enfin faire dodo… et non ! Not Now ! Dans notre « palace » avec 6 lits nous rencontrons nos nouveaux locataires : une Française et … un français ! Pour le moment le dépaysement linguistique n’est pas encore arrivé. Par contre la fatigue physique elle refait surface.
Il est 18h le soleil se couche sur Sydney, pour autant il n’est pas question d’en faire autant. Nous voulons absolument aller voir l’Opéra et la mer à 20 minutes de Kent Street, en plein centre de Sydney où nous sommes installés. Accompagnés de Loïc nous marchons…marchons…marchons… telle des somnambules… pour arriver à quai ! Premier mot qui sort de notre bouche : « WOOOnnnnderfullllll ». Que c’est agréable d’observer le pont d’Harbour Bridge et l’Opéra à côté avec l’air de la mer pour nous chatouiller le visage. Ce paysage éclair nos lèvres et nous demandons à un touriste d’immortaliser ce moment.
Les batteries rechargées, le coeur palpitant et les yeux pleins d’étoiles nous rebroussons chemin à contrecoeur pour retourner à Kent Street. Nous arrivons à destination dans un état second. Une fatigue soudaine, mais surtout inconnue se fait sentir. Allongé dans mon lit prêt à écrire mon premier mail pour rassurer la famille, « la belle Sydney » me tire à elle. Elle m’arrache de cette journée sans fin pour être en osmose avec elle et démarrer une nouvelle journée.
Pourtant, cette journée m’aura paru interminable...
Arrivés à 7h heure de Sydney (décalage de 8h par rapport à la France).
Première impression : l’excitation ! Nous sommes de l’autre coté de la terre, est là un pays qui à lui seul représente 90% de l’Océanie nous attends. La fatigue est temporairement relayée au second plan, mes cinq sens sont en total éveil. Ce qui frappe à la sortie de l’avion c’est la population à forte consonance asiatique. En attendant le contrôle des passeports, je me demande si nous n’avons pas plutôt atterri à Singapour (je me rendrais compte plus tard que la population asiatique est fortement présente dans Sydney). L’accent marqué de notre premier interlocuteur australien me rappelle à la réalité : We are in Australia !
Come on ! Une fois armé de ma valise de 28 kilos, du sac à dos et d’un sac en bandoulière, au-delà de ne plus ressembler à grand-chose, je peux enfin aller sentir une première fois l’air australien. Heureuse surprise ; le temps est doux et le soleil éclaircit subtilement la ville. Premier grand panneau vert avec le nom de Sydney écrit en capitale. Jusque-là tout va bien… seulement une journée à mes côtés c’est rarement un long fleuve tranquille… Stop ce n’est pas non plus là mer à boire !
Mon sens de l’organisation qui me fait rarement défaut (hum hum hum), est déjà mis à rude épreuve. Pas de renseignement sur la navette qui doit nous conduire à l’auberge de jeunesse dans le centre de Sydney. Après une bonne dose de patience, les premiers coups de fil en anglais et quelques petites heures d’aller-retour, nous trouvons enfin notre chauffeur. Accompagnés d’un autre groupe de « Backpackers » (comme son nom l’indique en anglais, ce sont des personnes amenées de leur sac à dos qui bouge pour découvrir l’Australie), nous embarquons dans un énorme Van avec remorque pour nos bagages, un « engin » devant nous amener à notre auberge. Découverte de la conduite à gauche, des larges espaces entre les rues, des abondants passages piétons et « des montagnes russes » en voiture bien spécifique à la conduite très autoritaire de notre ami conducteur.
Après cette belle montée d’adrénaline, nous arrivons à notre auberge de jeunesse. Pour dormir ? Ah non il n’est que 11h ! Allez hurry up… speak english avec l’hôtesse d’accueil… rangement des bagages en attendant la clé de notre chambre et explications sur les formalités.
Avec ses bons conseils, nous décidons d’aller manger notre premier repas australien (loin de se douter que ce régime deviendrait quotidien) au Hungry Jack’s (Burger King, mais qui ne peut pas s’appeler de cette façon pour des questions de droit (un homme à ouvert un restaurant avec ce nom bien avant en Australie, ayant déposé cette marque, la société Burger King a du s’appeler Hungry Jack’s). Un bon petit menu à 10 $ dollars avec coca, frites et burger maison. Le porte-monnaie allégé mais le ventre bien rempli nous décidons de continuer sur notre lancée.
Go à l’organisme Visa First qui a mis en place notre packaging d’arrivée. Préparation mentale pour aborder les explications en anglais, résultats : 5 min pour faire comprendre que nous voulons des renseignements … Nous sommes dirigés vers un certain Joaquim… nous commençons par notre plus belle « hello » et lui nous réponds de son plus large sourire « bonjour » ! Nous soufflons : nous ne serons pas bilingue aujourd’hui. Jeune, dynamique et rassurant, Joaquim nous donne toutes les recettes pour réussir parfaitement. Banque, téléphone, adresse postale, boulots, petites astuces, le tout agrémenté de quelques pics d’humour pour assaisonner le tout. Avant de partir, nous faisons connaissance dans les locaux avec trois Français : un duo féminin et Loïc.
Entourés de nouveaux acolytes, nous allons à la banque faire les démarches pour l’ouverture de compte. Notre sens de l’orientation n’étant pas encore bien affuté dans cette gigantesque ville de Sydney le chemin nous prends 20 min au lieu de 10…
Une fois les formalités effectuées, retour à l’auberge de jeunesse. Remise des cartes de nos chambres, nous allons déposer nos bagages et enfin faire dodo… et non ! Not Now ! Dans notre « palace » avec 6 lits nous rencontrons nos nouveaux locataires : une Française et … un français ! Pour le moment le dépaysement linguistique n’est pas encore arrivé. Par contre la fatigue physique elle refait surface.
Il est 18h le soleil se couche sur Sydney, pour autant il n’est pas question d’en faire autant. Nous voulons absolument aller voir l’Opéra et la mer à 20 minutes de Kent Street, en plein centre de Sydney où nous sommes installés. Accompagnés de Loïc nous marchons…marchons…marchons… telle des somnambules… pour arriver à quai ! Premier mot qui sort de notre bouche : « WOOOnnnnderfullllll ». Que c’est agréable d’observer le pont d’Harbour Bridge et l’Opéra à côté avec l’air de la mer pour nous chatouiller le visage. Ce paysage éclair nos lèvres et nous demandons à un touriste d’immortaliser ce moment.
Les batteries rechargées, le coeur palpitant et les yeux pleins d’étoiles nous rebroussons chemin à contrecoeur pour retourner à Kent Street. Nous arrivons à destination dans un état second. Une fatigue soudaine, mais surtout inconnue se fait sentir. Allongé dans mon lit prêt à écrire mon premier mail pour rassurer la famille, « la belle Sydney » me tire à elle. Elle m’arrache de cette journée sans fin pour être en osmose avec elle et démarrer une nouvelle journée.