Je vous avais laissé dans les bras de la « belle Sydney » après ma « groundhog » (qui veut effectivement dire marmotte au sens littéral) day. Mon hibernation terminée, je suis d’attaque pour vous raconter après une semaine pile-poil le sentiment qui m’habite : The Freedom (la liberté) !
I will explain my feeling:
Vous devez connaître cette sensation bien subjective d’être l’unique personne à maitriser la situation. Cette impression de détenir une conscience contrairement aux autres personnes qui vous entoure et qui vous permet de prendre la décision que vous voulez. Un peu comme dans le film « Inception » de Christopher Nolan. Vous êtes dans un endroit, tout vous semble irréel.
La différence ? I don’t dream, i realize my dream !
Allez je continue en espérant que mon lecteur ne soit pas perdu dans une telle liberté d’écriture !
En attendant une seule chose à vous dire à tous be free, free living (Soyez libre, vivait libre). See you.
I will explain my feeling:
Vous devez connaître cette sensation bien subjective d’être l’unique personne à maitriser la situation. Cette impression de détenir une conscience contrairement aux autres personnes qui vous entoure et qui vous permet de prendre la décision que vous voulez. Un peu comme dans le film « Inception » de Christopher Nolan. Vous êtes dans un endroit, tout vous semble irréel.
La différence ? I don’t dream, i realize my dream !
- Un sentiment d’immensité infinie comme la première fois où j’ai voulu faire mon activité préférée : to run. Je connaissais l’avantage de courir dans les petites villes comme ma campagne marchiennoise ou le bois de Vincennes, lors de mes études à Paris. Courir à Sydney c’est différent ! Oui really ! Cette impression de se balader dans une dimension parallèle ou les étendues ne sont pas les mêmes, elles sont exagérées pour ne pas dire extravagante ! Je passe de la grande Sydney avec ses buldings immenses et ses rues aussi larges qu’une autoroute en France, à ses jardins tout aussi démesurés, mais tellement "wonderful". Au bout de 30 minutes de courses dans le « Royale Botanic Garden », je suis comme paralysé ! Une seule envie : laisser de côté ma performance physique (même si avec cette nourriture c’est tout sauf inutile) pour libérer mes sens à cette nature qui s’offre à moi. Paysage à perte de vue avec l’opéra de Sydney en arrière-plan. Mélange savoureux et subtil d’odeurs fleurissantes qui viennent chatouiller le nez. Je m’allonge, je profite et je repars en me disant : i free !
- La liberté je l’ai aussi ressenti dans le rapport humain. Ce « bonjour, comment tu vas ? » que nous disons tous sans pour autant avoir envie d’une réponse après le « bonjour »… Normale, notre vie est faite d’habitude qu’on n’a pas forcément envie de bousculer. Ne pas s’exposer c’est se rassurer. A Sydney pas le choix ! Dès le début les gens qui viennent vous parler vous diront de leur plus belle voix « hey how are you boy ?! ». On peut rajouter un point d’exclamation, car si vous répondez uniquement « fine », c’est vous qui n’êtes pas dans la norme. Que vous parliez à un restaurateur, un particulier, un collègue, un jardinier, un ouvrier et même à un policier il attendra toujours de vous une réponse. Ce rapport instaure de fait, un accueil qui vous donne envie d’aller vers l’autre. En une semaine, mon niveau d’anglais ne me permet pas encore d’avoir accès à des niveaux d’échange très intéressant, cependant l’accueil des gens me permet de me sentir comme chez moi. J’en ai pour preuve la plus flagrante, mon banquier. Un spécimen à part ! Avec toutes les démarches à faire pour le transfert de France à Australie j’ai eu le plaisir de le voir déjà à trois reprises. Comme dans les banques HSBC françaises, je m’attendais à un accueil très sérieux et un peu froid pour mon premier entretien… error… J’ai tout de suite expliqué à mon conseiller James que je ne maitrisais pas forcément très bien l’anglais, mais que j’étais ici pour l’améliorer. Je m’attendais donc à un « ok, no problem », en réponse j’ai reçu un « hey man ! No problem ! I will help you to improve your english (Pas de soucis je t'aiderai pour améliorer ton anglais )». Alors certes, il s’est rendu compte qu’avec moi la tâche serait compliquée, mais il m'a aidé à instaurer le dialogue pour lui expliquer mon projet et mes attentes. Il s’est même permis via google traduction, pour m’aider sur certains mots, de me complimenter de façon plutôt olé olé… en me disant que les Australiennes aller adorer mon accent et que j’allais manger de la pussy (chatte)... Je vous avais dit, un sacré phénomène ! Ce qui aurait pu me paraître déplacé en France et bien je like en Australie.
Allez je continue en espérant que mon lecteur ne soit pas perdu dans une telle liberté d’écriture !
- Je finirais par illustrer avec the freedom to choose ! (La liberté de choisir) Une semaine d’écoulée et j’ai déjà cette impression d’être installé en Australie depuis un moment ! Pourquoi ? Peut-être parce que j’ai le choix ! Le choix de décider de ne pas rester au même endroit. Gregoire et moi nous vadrouillons depuis une semaine sans jamais nous fixer pour autant. Nous nous installerons demain dans une troisième auberge de jeunesse. Le mouvement c’est la vie. Nous avons découvert des personnes différentes, une grande majorité de Français, encore aujourd’hui, mais au lieu de nous installer dans un certain confort on préfère changer. Changer pour découvrir un autre endroit de Sydney. Après avoir fait le centre avec Kent Street à l’auberge Base 4 jours, nous sommes à l’auberge Backpacker HQ à Victoria Street un peu plus à l’Est dans un quartier plus chaud. Demain nous partons à George Street pour revenir en plein centre à l’auberge Central Perk Backpackers. Autant de changement ce n’est pas l’idéal pour trimballer nos bagages, mais c’est tellement plus vivant ! Qui sait, nous tomberons peut être enfin dans un dortoir uniquement d’étrangers et d’étrangères pour nos trois dernières nuits sur Sydney. Cette liberté de choisir atteindra son paroxysme ce samedi 28 septembre. Nous récupérons notre voiture-house qui nous servira pendant les prochains mois pour notre traversée de l’Australie. Mais ça, c’est une autre histoire à vous compter plus tard.
En attendant une seule chose à vous dire à tous be free, free living (Soyez libre, vivait libre). See you.